La fin est si proche [F. Lily]

Aron & Lily-Rose
La fin est si proche

M

a vie était devenu si différente. J'avais passé 36 heures dans ma boite avant de me décider de me battre et d'en sortir de celle ci. Cela faisait 3 semaines que je n'avais pas vu Lily-Rose. Elle n'était pas revenu me voir, mais je l'avais chercher. Il me restait plus qu'à essayer d'oublier et de survivre à nouveau jusqu'à la fin de mes jours. C'était décidé, peu importe si je la revois où pas, ma décision est prise, ma vie est que et restera itinérance, c'est ainsi depuis ma naissance, c'est mon destin. Si ma mère n'est pas venu me chercher, si le père de Lily, m'a détesté depuis qu'il nous a surpris, c'est que je ne mérite pas cet amour, parce que j'y en ai pas le droit c'est tout. Au lieu d'être heureux pour nous deux et y voir enfin une porte de sortie à mon calvaire, son père a préféré me renier et nous empêcher d'être proches. Et ça continue comme ça, par respect pour lui et par ce qui m'arrive depuis qu'elle m'a quitté il y a presque 16 mois.

J'erre dans les rues du quartier scolaire, comme je le fais souvent. Je passe sur la rue, près d'un parc, affamé, n'ayant pas manger depuis des jours, sentant mauvais à un mètre autour de moi. Il y avait peu de monde dans le parc, qu'une seule personne avec son bébé. Sur le coup, je ne l'ai pas reconnu, mais il s'agissait de Lily avec sa fille. Je soupire et je travers la rue pour m'en éloigner. J'étais pas présentable et encore moins à ce bébé. Je les regarde de loin un long moment. Je finis par me décider et juste à aller la saluer, mais pas trop près. Je retraverse la rue jusque dans le parc et à quelques mètres d'elle, je lui parle. Salut...

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Lily-Rose ne savait pas encore si elle devait aller voir Aron, elle ne l’avait pas vu depuis trois semaines. Elle avait un minimum de fierté, elle n’avait jamais eu honte de lui, ni de leur amour qui semblait impossible pour des personnes. Elle avait envie d’être avec lui, mais lui ne voulait pas assez de faire des efforts. Comme tous les jours, enfin depuis près de huit mois sa journée commença à 6 heures tapantes la petite avait faim. Lily-Rose essayait de survivre sans l’homme qu’elle aimait de tout son cœur. Trois semaines qu’elle aurait pu l’avoir près d’elle, la nuit et le jour. Après que la petite eut terminé, elle la mit dans le transat le temps qu’elle prit sa douche. Elle enfila ses dessous, un haut bleu et un jean ainsi qu’une veste noire sûrement comme elles allaient aller au parc. Elle lava sa petite puce et l’habilla d’un petit pantalon et d’une petite robe et d’une petite veste rose. Elles étaient enfin prêtes pour partir au parc. Elle avait décidé de prendre sa petite couverture, comme Lizéa ne la lâchait que très rarement depuis sa naissance. Elle arrivait dans le parc de bonne heure comme toujours de bonne heure. Elle posa Lizéa dans la balançoire et elle la poussa tout doucement. Elle était dans ses pensées, mais elle lui parlait doucement, la petite était tellement heureuse. Elle fut sortie de ses pensées par la voix de l’homme qu’elle aimait. Elle regarda avec un regard entre la colère et l’amour : « Salut… ». Elle continua de pousser la petite qui était le parfait mélange d’Aron et de Lily-Rose.

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U

n simple salut, comme je l'avais fait, normal, après ce qui est arrivé il y a trois semaines, mais elle m'avait brisé le coeur avec ce qu'elle m'avait fait. C'est à croire que c'était elle qui m'aimait le moins entre nous deux. Il a fallut que d'une seule fois, de ma part, que je l'a fuis pour qu'elle ne veule plus me voir. Alors qu'elle m'a fuit 3 fois dans sa vit et j'ai toujours été là pour elle ensuite. Si ce n'était pas de se pur hasard, je suis sur qu'on ne se serait jamais revu.

Je la regarde. Elle est mignonne... Je reste éloigné d'elles et je regarde Lily jouer avec sa fille. Mon coeur se brisa encore et encore, parce que je fais à ma tête, parce que j'ai une certaine forme de fierté, tout comme elle en a une énorme. Elle et moi, ça s'appelle de l'incompatibilité et un amour improbable. Je me passe une main dans les cheveux, signe de nervosité chez moi. Surtout que je ne suis pas présentable face à se bébé. Elle aura un mauvais souvenir de moi, mais bon, elle me connait pas après tout. Je finis par me poser sur un banc du parc, encore assez loins d'elle et je les regarde s'amuser en famille.

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Lily-Rose avait sa fierté, mais par amour elle avait eu tellement de fois mal. Elle se souvenait comme elle avait supplié son père plusieurs fois. Elle ne pouvait plus vire sans lui, mais tous les gens ne comprenaient comme ils s’aimaient. Elle regardait Aron, il avait encore maigri cela lui faisait mal au cœur. Il regardait sa fille pour la première fois, elle en avait les larmes aux yeux. Il avait même dit qu’elle était mignonne. Lily-Rose continua de jouer avec leur fille, elle le regardait s’éloigner, mais pourquoi il partait au juste ? Elle n’avait pas honte de lui, elle regarda à nouveau et il était sur un banc. Elle prit la petite qui commença à être fatiguée, elle m’enroula dans sa couverture et s’avança vers Aron. Elle se posa à côté de lui, elle berçait Lizéa et observait Aron et lui demanda : « Tu n’as pas dû manger beaucoup pendant ces trois semaines. ».

Lily-Rose n’avait pas non plus beaucoup mangé et encore moins dormi, sans vouloir lui avouer. Elle était tellement têtue. Elle avait oublié de vivre, car elle ne voulait pas lui donner le plaisir de lui dire qu’elle s’en voulait de cette stupide dispute. Elle passait une main sur la petite de Lizéa qui était en train de faire une grimace. Elle rigola, elle avait envie secrètement qu’elle soit le lien entre elle et l’homme qu’elle aimait.

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Ç

a me faisait tout bizarre de voir le bébé, de voir Lily avec un bébé dans ses bras. La petite chose babillait tout en jouant une mèche de cheveux de sa mère. Alors que pour moi, en la regardant, je me sentais pas père, pour moi c'était l'enfant d'un autre, pas le mien. Je n'ai pas eu de temps pour vivre l'expérience. Je ne saurai m'occuper d'elle, parce que je suis un incompétent et que j'ai loupé tout ce que j'avais besoin pour apprendre à être un père. Si je le pouvais, je retournerais en arrière pour redevenir ce petit bébé et qu'on puisse m'adopter pour que je devienne un homme digne de Lily. Je n'étais pas digne d'elle, si non elle ne m'aurait jamais fuis pour m'éloigner de ma fille. C'était la première fois que je traitais cette petite, de "ma fille".

Je détourne le regard sur l'enfant et réponds à Lily. J'ai cessé de me nourrir quand j'ai réalisé que tu ne reviendrai peut-être pas me voir. Mais finalement, c'est un pur hasard si on se croise aujourd'hui. À mon avis, tu ne serais jamais revenu. Mais je le mérite, normal non? Et quand la petite tendit sa main pour essayer de me toucher, je me lève du banc et je m'éloigne, elle perdit l'attention sur moi et se concentra sur autre chose. Je ne voulais pas qu'elle me touche dans mon état. Je m'éloigne du banc.

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Lily-Rose rigolait pendant que la petite était en train de jouer avec une de ses mèches de ses cheveux. Puis elle lui retira la mèche de sa petite main, elle observait Aron. Elle pensait tellement aux moments qu’ils auraient pu passer ensemble, si elle n’avait pas été si têtue et fière. Elle avait envie de pleurer, mais elle se retenait. Depuis ces trois dernières semaines, elle n’avait pas non plus mangé du moins le strict minimum. Elle écoutait les propos d’Aron, elle le trouvait bien dur envers lui. Elle essayait de ne pas pleurer, surtout avec Lizéa dans les bras : « Écoutes, je crois que je serais venue. Mais j’avais besoin de digérer ta rancœur envers moi. Je sais que tu ne comprends pas pourquoi je suis partie. Mais je pense que je n’avais pas envie que tu me prennes pour un poids et que tu me dises comme tu l’as dit qu’il s’agissait de l’enfant d’un autre. Je n’ai jamais fait l’amour avec un autre que toi. Lizéa n’y est pour rien si nous sommes deux personnes aussi têtues et fières. Elle a besoin d’amour et d’une présence. Je sais que tu veux renier ta paternité, mais essayes d’être là pour elle. Comme étant un ami ou un amant pour moi. Je suis désolé, mais je n’arrive pas à te comprendre en ce moment. ».

Lily sourit quand elle vit Lizéa essaya de toucher son père, elle le perdu quand il se releva. Elle regarda Aron. Il était tellement distant et maigre, elle était tellement triste de cette situation.

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J

e l'écoute, encore, essayer de me convaincre d'être là pour elle. Peu importe sous quelle forme, c'est non. Je reste ou je suis, suivant du regard le bébé et Lily. Qu'est-ce qu'elle comprend pas dans... c'est sa faute si je suis comme ça aujourd'hui? Elle a déjà tout l'amour dont elle a besoin, elle t'a toi, elle a pas besoin de moi, que se soit en père ou en ami. Je ne veux pas être là pour elle, tu l'as choisis ainsi dès le départ... dès ce premier jour ou tu as su être enceinte de moi... Et puis, c'est moi qui est un poids pour toi. Comment toi tu pourrais être un poids à mes yeux, comment as-tu pu penser une telle chose de moi? Finalement... tu ne me connais pas... je croyais que tu étais la personne, la seule qui me connaisses par coeur, mais j'ai eu tord de le croire. Si tu ne me comprends pas, c'est que tu es idiote et aveugle. Je soupire, la petite me ressemblait tellement, comme sur la photo du pendentif que j'avais mis à la poubelle. C'était le seul souvenir que j'avais de moi et que je n'avais plus. Que même, l'amour de ma vie, avait refusé, ça m'avait fait tellement mal au coeur, alors que j'avais compris ce que je représentais réellement pour elle. Je ne valais pas grand chose. Moi je n'avais jamais rien refusé d'elle. J'avais encore la gourmette qu'elle m'avait offert le mois de ma naissance de mes 23 ans. Cette gourmette n'a jamais quitter mon poignet, à mes yeux ce n'était pas un bien matériel, c'était un symbol d'amour, notre symbol. OK... je crois que je vais y aller, prend soin d'elle, on se revoit dès que tu as un moment... Je commence à m'éloigner, je devais me trouver à manger.

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Lily-Rose était vraiment malheureuse, que cet amour pour lui était en train de lui faire du mal. Elle l’aimait plus que tout avec Lizéa. Elle était prête à tout pour ne pas le laisser partir une nouvelle fois. Elle caressait doucement la main où se trouvait la gourmette qu’elle lui avait acheté pour ses 23 ans. Elle lui avait acheté que ça comme cadeau, c’était le symbole de leur amour et de la passion qu’elle avait pour lui. Il disait qu’elle avait déjà tout son amour, mais tous les deux avaient du mal avait du mal à le montrer. Il disait qu’elle ne le connaissait pas, mais c’était faux, c’est lui qui pour elle ignorait qui elle était. Elle l’aimait d’un amour maladroit, elle soupirait en lui disant : « Je te connais tellement par cœur que je vois que tu as peur. Ça se voit dans ton regard, mais sache que je veux attendre. J’ai tellement de regrets. Et comme tu dis, je suis idiote et aveugle d’amour pour toi… J’ai pensé à toi pendant ces trois semaines. Je me demandais si tu allais bien et surtout, je savais bien que tu ne mangeais pas comme il le faut… ».

Elle savait qu’il n’avait pas mangé depuis près de trois semaines, elle avait les larmes qui coulaient toute seule. Elle s’en voulait tellement comme toujours après une énorme dispute. Elle passa une main sur la joue de l’homme qu’elle aimait à en crever, elle se rendait malade pour lui. Aron commençait à s’éloigner, elle le tira sur le bras. Elle avait envie de montrer comme elle était désolée et surtout qu’elle l’aimait. Oui, elle l’aimait depuis toujours, même si dans la théorie, ils étaient incompatibles. Pour Lily-Rose, les opposés s’attirent, c’est pour ça qu’ils étaient ensemble, le destin les avait peut-être séparés plusieurs fois, mais finalement, ils se retrouvaient toujours : « Allez viens, on va manger un peu. Je crois qu’on a besoin de manger autant l’un comme l’autre. Je ne veux pas que tu partes. Je veux qu’on puisse se voir comme avant même si ça me fait du mal. ». Elle ne voulait pas et elle pouvait plus le fuir. Elle avait envie de vivre son histoire pour une stupide histoire de fierté qui était mal placée.

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J

e la croyais dans ses paroles qu’elle regrettait tout ce qu’elle m’avait fait, mais le mal était fait. Je me suis toujours sentis comme un objet avec lequel on pouvait faire ce qu’on voulait, sans sentiments face à l’autre, sans émotions aussi. Je suis pere sans en etre un, parce qu’on m’a retirer ce droit il y a 16 mois.

Elle avait fini par comprendre que j’avais peur, mais j’avais si peur d’être un fardeau, de ne pas savoir être un père. Si peur d’abuser de son hospitalité et d’être un poids parce que je ne fais rien dans le couple. C’est ce que je suis, un poids, je n’ai aucune compétence, aucun avenir et même pas de vie, je fais que survivre. Et maintenant, elle voulait me nourrir, comme avant. Je ne refuserai pas un repas, parce que j’ai si faim. Mais je ne la suivrai pas si on ne va pas chez elle. Je n’ai pas envie qu’on les regarde de travers parce qu’une mère et son bébé traine avec un clochard. Je regarde sa main sur mon bras. Je sentais si mauvais, mes vêtements étaient si sales. Je la regarde ensuite. Oui... j’ai si faim...mais... chez toi... je... je suis pas présentable en publique en votre compagnie. Je montre du regard le bébé, d’un sourire en coin. Je regrettais déjà d’avoir fait le con et jeté le seul souvenir que j’avais de moi bébé. Je la suis donc derrière, ne sachant pas où elle habite.

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Lily-Rose regardait l’homme qu’elle aimait la suivre, elle retrouvait doucement le sourire. Elle savait qu’Aron allait peut-être lui redonner sa confiance. Elle entrait dans l’hôtel, elle expliqua au concierge qu’il était avec elles. Elle passa une main dans ses cheveux, elle savait qu’il avait besoin d’une bonne douche. Elle était heureuse de pouvoir profiter de son unique amour, elle ouvrit la porte de sa suite. Elle était aménagée pour accueillir Lizéa, elle avait son petit lit était dans une pièce à côté de la pièce où se trouvait la chambre de Lily-Rose. Elle déshabilla la petite et la mit dans son lit, car le temps de rentrer, elle s’était endormie. Une fois qu’elle arriva dans la pièce principale, elle regardait l’homme qu’elle aimait. Elle s’approcha vers lui et lui dit : « Je t'aime Aron, je n’ai jamais voulu te faire du mal. Tu es tellement beau, je me sens tellement honteuse d'avoir changé d'avoir déconné avec toi de ne pas t'avoir fait assumer ce rôle qui est le tien. Si tu veux aller te doucher, c’est la porte qui est là. Viens je vais te montrer. ».

Elle s’avança vers la porte de la salle de bain, elle lui fit couler un bain bien chaud. Elle le laissa prendre son bain. Pendant ce temps, elle commanda de quoi manger comme ils avaient tous les deux très faim. Elle commanda aussi de nouveaux vêtements, elle voulait tout faire pour lui rendre la vie plus agréable. Elle ne voulait plus le perdre, elle avait juste envie de profiter de lui et du moment qui leur était donné.

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J

e ne savais pas qu'elle m'amènerait à son hôtel, je me sentis donc soudainement mal à l'aise quand nous y entrons, les regards de tous ceux dans le vestibule me rendait fou. Le regard baisser, j'avais juste hâte que nous soyons à sa suite. Et une fois à l'intérieur, je trouvais cela trop luxueux pour moi. Je la regarde poser le bébé dans son lit et me préparer un bain chaud. Cela va me faire du bien. Je m'avance à la salle de bain et je me déshabille. Je me lave rapidement, alors que l'eau en devient brune. Je quitte la baignoire et m'enroule dans une serviette a la taille. Je rejoins Lily. Ma maigreur était drastique. Je ne savais pas que tu m'emmenerais ici... tout le monde me regardait comme ci... j'étais la mort... Je baisse le regard. Et... je n'ai plus de vêtements... J'avais si mal en dedans de moi. J'aimerais tellement être à sa place et être heureux et bien dans la vie, mais je me le refuse, parce que je ne le mérite pas. On a chercher à ce que je le mérite pas et je n'ai pas le droit à un retour en arrière et pouvoir vivre tout ce que j'ai manqué. Je m'assoie sur le divan. Tu aurais dû me dire qu'on venait ici... pourtant j'ai précisé que je ne voulais pas...d'un endroit public... pourquoi tu ne me respecte pas? Oui, elle se foutait de mes choix. Je suis mal vu aux yeux des autres, je serais toujours mal vu.

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Elle passait une main dans ses cheveux pour le calmer, elle n’avait pas eu la force de chercher un logement. Elle était honteuse d’elle et de la situation dans laquelle elle l’avait mis, elle soupira et elle lui avoua : « Je n’ai pas cherché, car tu me manquais tellement et je n’avais pas la force de chercher quelque chose d’assez bien qui puisse te convenir. Je m’en veux tellement si tu savais, personne ne te regardait comme tu le penses. Je n’ai pas honte de toi, encore moins de mon amour pour toi. Aron pardonnes-moi je suis tellement stupide. ».

Elle passa une main sur la joue de son homme, elle se colla à lui. Elle commença à l’embrasser avec envie et passion. Puis elle se retira, car elle n’avait pas envie de le brusquer. Elle entendit qu’on frappait à la porte. Elle alla ouvrir et donna un pourboire au groom. Elle avança le chariot et elle se mit à préparer la table. Elle voulait que tout soit parfait, même si son attitude avait été maladroite comme toujours avec lui. Elle esquissa un sourire et lui dit : « J’espère que tu as faim… Ne t’en fais pas pour les vêtements… Je t’en ai acheté des nouveaux… Pardonnes-moi encore Aron, je suis vraiment désolée. ».

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E

lle s'excusa encore et encore, même si elle était sérieuse et que je la croyais, ce qu'elle m'a fait était impardonnable, je l'aurais toujours sur le coeur, parce que je me suis sentis abandonné et qu'on m'a retirer se rôle qui aurait dû être le mien, depuis ce jour où elle l'a su pour sa fille. Je lui fais qu'un faible sourire, j'avais si faim que je n'avais pas la tête à m'exprimer ou m'obstiner avec elle, mais je sais que notre avenir en sera différent maintenant, que notre amour existera toujours, mais plus aussi passionnel qu'il avait toujours été.

Je me lève du divan, toujours enroulé dans la serviette, et je vais me servir dans le chariot que le "Groom" nous avait apporté. Je pris l'une des assiettes et je vais me poser sur le fauteuil. Je commence à manger, essayant de ne pas être trop glouton non plus, j'avais si faim. Je ne sais même pas quand date ma dernière visite chez un médecin, je crois que j'étais gamin, à l'orphelinat, le médecin de la place nous faisait des examens une fois par année. En ce moment, je dois avoir une mauvaise carence alimentaire. J'étire ensuite mon bras pour prendre l'assiette de Lily et la lui tendre. C'Est très bon, tu vas aimer.

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Lily-Rose était heureuse de le voir qu’il se nourrisse enfin. Elle était tellement désolée de lui avoir causé tellement de tort. Elle voulait tellement avoir une « vraie » relation avec lui, elle s’avançait vers lui et elle déposa un tendre baiser sous la bouche de l’homme de sa vie. Elle se posa sur les genoux d’Aron. Elle esquissa un sourire à Aron et commença à manger un peu, elle n’avait jamais été une grande mangeuse puis qu’ils se connaissaient. Elle picorait dans son assiette, mais elle fut sortie de sa rêverie quand on frappa encore à la porte. Elle ouvrit à la personne qui lui avait emmené deux grands sacs pleins de vêtements qu’elle avait acheté pour Aron. Elle passa un autre pourboire, elle savait qu’elle allait toucher juste dans le choix des vêtements. Elle ferma la porte à clé et elle le regarda et lui dit : « Voilà maintenant, on va être enfin tranquille. ».

Elle se remit sur Aron et elle l’embrassa de nouveau, mais cette fois-ci langoureusement. Elle avait envie de profiter de lui à cet instant précis. Elle avait envie de son amour et de toute la tendresse qu’elle connaissait d’Aron. Elle ne voulait plus être séparée de lui à nouveau, elle avait qu’une envie d’être sienne pour toujours.

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I

l était évident que ma condition de sans abris n'aidait pas à notre relation et s'en était ainsi depuis toujours, elle n'aurait jamais fuis si je n'étais pas qui je suis. Elle le regrette, elle s'excuse, mais ça ne réparera pas ce qui est arrivé, jamais je ne récupérerai ces 15 mois de paternité de perdu, c'était impardonnable. C'est une évidence que je ne serai jamais à la hauteur, j'aurais 7 mois à essayer de récupérer de sa naissance. Je continuais à manger, je pourrai me changer après et repartir chez moi. Je ne suis pas à l'aise dans cet hôtel, parce que tout le monde me voit comme l'intrus. Et la voilà à m'embrasser, assise sur moi, mes mains se pose sur ses hanches, approfondissant le baiser. C'est sur que nous ne seront pas tranquille. Il y a un bébé qui peut se réveiller à tout moment.

Ça ne pris pas deux secondes que les pleures de sa fille retentissent dans la suite. Je l'a fait s'enlever de sur moi. Le devoir t'appelle, désolé. Je la regarde et la laisser aller s'occuper de son bébé. Je me lève ensuite pour aller regarder dans les vêtements qu'elle m'avait acheter. Je n'en avais pas besoin autant... Pourquoi il y en a plus que d'habitude? Je ne porterai pas tout ça. Je n'aime pas trop quand elle fait ça, ça me gêne, ça me rend mal à l'aise, parce que je ne pourrai jamais le lui remettre. Je gagnerai jamais assez pour ça. Je suis déjà endetté, alors que je n'ai jamais eu de boulot ni de foyer. J'attrappe un pantalon en coton et un sweat-shirt bleu. Se seront mes vêtements jusqu'à ce qu'ils ne soient plus portable. Je pars à la salle de bain enfiler le tout.

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Lily-Rose s’en fichait depuis toujours de sa condition de SDF, elle voulait juste être avec lui pour toujours. Elle avait été lâche pendant 15 mois, elle voulait juste être avec lui pour toujours et avec leur fille. Elle ne pouvait pas lui faire rattraper pour la grossesse et les sept premiers mois de la vie de Lizéa. Ils étaient en train de s’embrasser quand elle commençait à se manifester, elle descendit des genoux d’Aron. Elle savait qu’elle ne devait pas la laisser pleurer, car la petite était sujette au spasme du sanglot. Elle était déçue au fond de son cœur, elle lui dit : « Oui, je crois bien, je crois qu’elle doit être sale et elle doit avoir faim aussi. ».

Elle alla dans la chambre de la petite et s’en occupa comme elle faisait depuis ses 7 derniers mois. Elles'en voulait d'être partir, elle alla changer la petite et elle en profitait pour lui faire un tendre câlin. Elle et la petite retournèrent dans la salle principale. Lily-Rose cherchait Aron, elle avait les larmes aux yeux qui montaient et elles se mirent à couler. Elle appelait Aron d’une voix cassée : « Aron, tu es toujours là. ».

Elle posa la petite dans son transat avec le biberon qu’elle avait préparé un peu en avance. Elle se mit sur le canapé et donna le biberon à la petite princesse qu’elle mangeait maintenant toute seule. Elle était concentrée sur le fait qu’elle n’aille pas trop vite. Elle entendit un bruit, il était encore là dans la chambre. Elle essuya rapidement ses larmes, elle espérait que ses larmes étaient parties, elle ne voulait pas montrer ses faiblesses. Elle ne voulait pas surtout à l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde.

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J

'étais partis dans la chambre aller enfiler mes vêtements neuf et surtout pour me cacher de cette enfant ne vais quand même pas déranger ce moment mère fille. Mais je finis par entendre la voix de Lily avec ce ton inquiet. Elle avait peur que je parte, je suis pas con, mais pourtant, ma place est dans la rue. Si ce n'était pas le cas, cela ferait longtemps que je ne serais plus SDF. Je réapparais dans le salon de la suite. Je suis... "là" ce que je n'ai pas réussis à dire quand je la vis avec le bébé qui prenait son biberon.Je ne n'aurais pas cru qu'elle l'aurait amener dans la seul pièce où je pouvais être bien dans cette suite. Ça me faisait tout drôle de la voir avec un enfant à elle. Je ne croyais pas qu'elle aurait un bébé un jour avec moi, parce que je ne suis pas fait pour avoir une famille et surtout pas avec ma condition de vie. Pourtant, j'ai toujours fait attention pour ne pas qu'elle tombe enceinte.

Je reste debout près du couloir qui menait à la chambre aboutissant au salon. Je me passe une main dans les cheveux, mal à l'aise et nerveux. Je baisse le regard. Je dois y aller... merci de m'avoir nourri et habiller et... pour la douche aussi. Tu sais où me trouver. Je la regarde enfin et puis je m'apprête à faire demi tour et me diriger à la porte de la suite.

WILDBIRD

**Messages :** 44 **Date d'inscription :** 05/07/2018 **Age :** 36

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Lily-Rose était heureuse qu’il ne soit pas parti, elle avait besoin de passer du temps avec lui et leur fille. Malgré tout, Lizéa était bien un mélange des deux, il était impossible de la renier. Mais il s’entêtait à ne pas vouloir d’elle, même, c’était compréhensible en soit. Elle posa la petite dans le transat, elle s’approcha d’Aron. Il était encore plus beau avec des vêtements propres, elle savait qu’elle n’avait pas été la personne parfaite pendant ces quinze mois et les trois semaines où elle n’avait pas été présente pour lui. Elle passa une main dans ses cheveux et elle déposa un tendre et doux baiser sur les lèvres de l’homme qu’elle aimait plus que sa propre personne. Elle le regardait droit dans les yeux, elle se demandait pourquoi il était si distant d’un coup. Elle entendit les babillages de Lizéa, elle comprit toute de suite que c’était pour ça peut-être. Elle prit la petite et la mit dans son parc qui était à l’opposé de la pièce. Elle s’avança vers lui et lui dit : « Tu es enfin là, je te cherchais… ».

Ils étaient à la fois tellement proches par la distance qui les séparaient, mais tellement loin par l’état d’esprit. Elle était tellement mal par rapport à tout ce qui se passait depuis ces quinze mois. Lily-Rose aimait cet homme bien que tout ce qui pouvait les séparer. Elle était tellement heureuse, elle se demandait pourquoi il était tellement froid avec elle. Il commençait à s’en aller, car elle avait envie de pleurer. Il ne pouvait pas partir comme ça, elle s’agrippa à son bras et elle lui dit : « Non, tu vas rester ici. J’en ai marre que tu sois toujours en train de fuir devant Lizéa. Elle est là maintenant, alors essayes de faire des efforts toi aussi. Je sais que pour toi ça va être compliqué, mais essayes d’en faire s’il te plaît. ».

Elle passa une main dans les cheveux d’Aron, elle voulait juste qu’il fasse des efforts. Elle en pouvait plus de le faire fuir comme ça tout le temps.

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J

e soupire et me passe une main dans les cheveux, reculant d'un pas. Comment ça moi aussi? Tu as voulu ce bébé, pourquoi tu ferais des efforts? Tu aurais avorté si tu n'en voulais pas ! Toi tu me l'impose sans mon avis... Je l'a connais pas, je ne saurai prendre soin d'elle, je ne saurai être un bon père. Elle ne porte même pas mon nom... c'est forcément parce que tu ne voulais pas du père qui allait avec... si non, dès le début tu m'aurais mis au courant, on aurait choisi le prénom ensemble, elle aurait Anderson sur son acte de naissance, j'aurais été un père pour elle, pas un inconnu. Ne vient pas alors me dire de faire des efforts! Si c'est ta fierté, ta peur que je la refuse qui m'a mis de côté, c'est que tu tiens pas tant que ça à moi... C'est que tu croyais pas en mon amour pour toi. Et tu dis m'aimer plus que ta propre vie... pourquoi tu m'as fait ça alors? Je t'aime autant que tu m'aimes, mais tu m'as blessé et c'est irréparable... Je me sens comme... un objet dont tu as besoin pour te satisfaire... Je suis trop en colère, trop triste pour vouloir qu'on se retrouve de la manière que tu le désir... je t'en veux trop pour ça... laisse moi du temps... Si ce n'était pas de se pur hasard dans le parc tout à l'heure, tu ne serais pas revenu vers moi avant longtemps, alors, laisse moi du temps et si tu n'accepte pas que je ne veule pas de ce bébé et bien... tu sais ce qui te reste à faire... Alors ne vient pas me dire de faire des efforts...

Mon coeur était en mille miette, elle ne comprenait pas le mal que je vivais, la peine que j'avais et elle ne respectait pas mes choix de vie et mes envies. Je pleure intérieurement, retenant mes larme depuis 3 semaines. L'une d'elle vient rouler sur ma joue. Tu ne gagneras pas cette partie... tu les as toutes gagnés jusqu'à aujourd'hui... celle là, je compte la gagner! L'amour fait mal, ça je commence à peine à m'en rendre compte. Je n'ai jamais été aimé avant. Mon père m'a renier, ma mère m'a abandonné une semaine après ma naissance. Les soeurs de l'orphelinat m'on abandonnés quand je suis devenu adulte, ne me laissant pas ma chance de faire quelque chose de ma vie. Et Lily est la seule qui m'a aimé, mais à aussi réussis à m'abandonner à quelques reprises et elle s'est arrangé pour que je renie mon propre enfant. J'ai trop mal en dedans pour accepter d'être son père et que Lily croit avoir eu raison d'être partie comme ça. Je veux qu'elle comprenne ce qu'elle m'a fait pour pas qu'elle recommence. Et si elle tombe de nouveau enceinte, elle va encore me fuir pour donner naissance. Tu as tué mon coeur Lily-Rose Washington et tu t'en rends même pas compte. Il y a que ta petite personne qui compte. J'entendais le bébé faire ses gazouillis, je la voyais d'où j'étais jouer avec ses petits pieds dans son parc, comment sa mère à pu me faire ça, m'enlever ce droit d'aimer encore plus?

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La fin est si proche

Lily regardait l’homme qu’elle aimait plus que tout dans les yeux, mais il lui infligeait une telle rancœur. Elle s’en voulait assez pour ne pas entendre les reproches qui étaient toujours les mêmes. Elle en avait assez de tout ça, elle voulait passer à nouveau des moments tendres avec lui, elle avait fait des efforts. Mais il continuait d’être froid, elle encaissait en silence et elle recommença à pleurer comme depuis ces trois longues semaines. Elle se regarda en larmes et lâcha : « Oui, car moi aussi, je dois en faire. Tu ne comprends pas comme je souffre, comme je doute de moi. Je ne suis pas celle que tu crois, je doute de moi depuis toujours. Et quand je suis partie, c’est que je doutais de n’être pas celle que tu as besoin. Je sais que je suis excessive, arrogante, mais cette grossesse a fait de moi cette femme que je suis maintenant. Tu comprends que tes silences envers Lizéa et moi ça me glace. Je veux juste que tu essayes de comprendre comme j’ai souffert après chacune de mes fuites. Écoutes bien ces phrases. L'enfant intérieur conditionne l'adulte qu'on est maintenant et c'est le reste de l'enfance qu'on a fait eu. Je parle en connaissance de cause, c'était une enfant qui n'avait pas confiance en soi et je manque toujours de confiance. Et c'est pour ça que je suis sûrement excessive. J'aime sans limite au point d'être angoissée avec une dispute avec les personnes que j'aime. Et malgré leur amour, je ne peux pas changer, c'est à prendre avec moi. J’ai besoin de savoir comment vous les gens que j'aime sinon je n’arrive pas à passer outre et quand je sens que j'ai débordé, j'ai besoin aussi de dire à ces personnes que je les aime. Mais pour toi, je ne suis qu’une enfant capricieuse qui a voulu vivre cette grossesse seule, mais c’est faux. J’ai souffert, car je ne t’ai rien dit. Je veux que tu essayes de m’excuser, même si ce que j’ai fait, c’est impardonnable. Mais ouvres toi à elle au moins dans cette histoire, elle est innocente. Toi aussi, tu as tué mon cœur, car tu penses qu’à toi. Tu ne penses pas à Lizéa, tu penses qu’à ton ego qui en a pris un coup. ».

Elle regarda Lizéa et Aron et alla en courant dans la salle de bain pleurer et essayer de trouver un refuge. Elle avait le cœur lourd, rempli d’amour et surtout de colère contre Aron. Elle entendait Lizéa, ses gazouillis. Elle avait envie de tout casser même si l’amour de ces deux personnes qui étaient avec elle était bien plus important que tout.

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Aron & Lily-Rose
La fin est si proche

L

a voilà qu'elle s'ouvrait enfin à moi, ce que j'Attendais depuis si longtemps. Elle aussi elle m'en voulait, me trouvait égoïste, même si elle a raison, je ne pourrai jamais lui pardonné et même si elle avait raison à propos du bébé, je n'arriverai pas à être un père pour elle, parce que je n'ai aucune aptitude, parce que je suis seul au monde depuis ma naissance, parce que je n'ai eu aucun modèle dans ma vie. Et maintenant, je dois dratisquement devenir un père, mais un mauvais père. Je n'ai pas pu rien répliquer, parce qu'il n'y avait rien à dire, alors qu'elle avait raison et que j'avais eu raison aussi. Maintenant, je me retrouve seul avec ce bébé dans la même pièce. Je ne savais pas quoi faire et me connaissant, si je la prends, je vais l'échapper, alors pas question... Je me pose contre la porte assis au sol et j'attends, ma tête entre mon corps et mes jambes, repliés sur moi. Le bébé fini par se lasser d'être seul et se mets à pleurer, demandant de l'attention et surtout appelant sa maman, la sachant loin d'elle. J'étais un inconnu pour elle, c'est sur qu'elle ne veut pas de moi. Lily ne revenait pas, je soupire et je me lève pour m'approcher de la petite. Je la regarde. Pourquoi tu pleures? Elle continuait, étant maintenant en crise de larmes intenses. Chut... faut pas pleurer. Je viens pour la prendre, mais avec maladresse. La crise de larme s'intensifie une fois dans mes bras. Je n'arrive pas à la calmer. Le coeur lourd, je la remets dans le parc. Je suis désolé bébé, je suis pas utile... Je m'éloigne du parc et je vais me reposer contre la porte assis au sol. La petite continuait de pleurer. Je me replis sur moi-même, je n'avais qu'une seule envie, m'en aller...

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La fin est si proche

Lily-Rose était toujours dans la salle de bain, elle continuait de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle en voulait tellement à Aron de toute la méchanceté qu’il avait contre elle, même s’il avait raison. Elle avait besoin de lui, elle avait besoin d’aide pour s’occuper de la petite. Elle ne voulait plus dépendre sa mère, elle avait besoin d’amour et de tendresse de la part de cet homme qu’elle aimait à en crever. Elle était toujours en train de pleurer, mais maintenant, c’était sa fille, ce petit être qu’elle avait porté en elle. Ce petit être innocent qui était sa vie depuis près de huit mois, elle avait mal dans sa chair comme toujours, quand elle l’entendait pleurer. Elle entendait aussi la voix d’Aron, elle essayait d’entendre, mais elle n’entendait rien du tout. Elle se releva et alla en direction de la salle principale. Il ne parlait plus, elle se demandait s’il était parti, mais la petite continuait de pleurer encore plus fort. Son cœur se serrait tout seul comme dans un étau, elle se demandait s’il n’était pas parti. Elle passa une tête dans la pièce, elle voyait son bébé mal en point. Elle la serra très fort, elle s’en voulait de la voir comme ça et elle la câlina : « Chut mon bébé, maman est là mon amour. Calme-toi ma princesse s’il te plaît. ».

Lizéa continuait de pleurer, Lily était en panique, elle cherchait la couverture. Mais elle ne la trouvait pas et elle vit Aron vers la porte de la chambre de la petite et lui dit : « Tu peux me passer la couverture qui est dans son lit s’il te plaît, c’est très important… Elle ne va pas se calmer. Aron, c’est urgent, elle va s’étouffer… »

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Aron & Lily-Rose
La fin est si proche

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a voilà de retour. Assis au sol contre la porte, je la regarde s’occuper de sa fille, alors que je compris que ce bébé avait des difficulté... respiratoire? Était-ce a cause de ma génique? Ou a cause de ma condition de vie? Je me dépêche a aller lui chercher se qu’elle me demandait. Pour la rapidité, ca je l’avais. Il le fallait bien pour pouvoir survivre a la rue et au danger qui me guette autour. Je reviens avec la couverture et la lui tends. Tiens... Et je me recule quand elle la pris. Je devais resté loin du bébé, alors que je lui faisais peur, qu’elle voulait sa maman. Cela me faisait mal au cœur que je sois un inconnu à ses yeux. Elle voulait que je fasse des efforts, j’en faisais mais, c’est le bébé qui ne voulait pas de moi ce coup ci. Je m’éloigne d’elles et je vais me poser dans le fauteuil et la laisse s’occuper de sa fille. Inquiet de ce qui peut arriver au bébé.

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La fin est si proche

Lily-Rose était toujours en train d’essayer de calmer la petite, elle avait encore un nouveau spasme. Et quand Aron lui donna la couverture, elle soupira de soulagement, elle essaya de l’envelopper comme elle pouvait dedans. Une fois qu’une de ses joues frôla la couverture, elle commença à se calmer. Elle regarda Aron de façon soulagée et elle cessa aussi de pleurer et lui dit : « Merci Aron. Cette couverture la rassure quand elle n’est pas bien. Maintenant, je vais aller la mettre dans son parc pour qu’elle puisse continuer de jouer. ».

Elle déposa la petite dans son parc qui recommença à jouer, elle s’approcha d’Aron et elle lui caressa la joue. Et elle le regarda dans les yeux et lui dit : « Ce n’est pas ta faute, c’est depuis toujours qu’elle a des spasmes du sanglot. Et des moments elle a des crises quand elle n’est pas bien. Approche-toi d’elle et caresses son pied pour commencer. Je sais que pour toi ça doit être angoissant comme situation. Elle a besoin de te connaître comme tu as besoin de la connaître. Je suis vraiment désolé de tout ça. Je me sens tellement stupide de tout ça. ».

Les pleurs avaient abîmé ses yeux, elles les avaient rouges. Elle avait envie de le serrer contre son cœur et que cette histoire ne soit juste un mauvais souvenir. Elle avait d’une vie de couple, même si cela allait être long. Elle en avait envie d’une histoire d’amour même si elle ne serait pas comme toutes les autres.

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e l'écoute m'expliquer ce que je dois faire et que ce n'est pas de ma faute si la petite à ce truc en elle. Je me lève du fauteuil, mais je viens d'abord poser un baiser près de son oeil et caresse de mon pouce en dessous de son oeil, là ou s'est rouge. Je viens ensuite me blottir contre elle. J'ai si peur de ne pas être à la hauteur. Je relève mon visage vers elle et je colle ma joue à la sienne. Je vais essayer, mais je ne promets rien d'accord? Je l'embrasse tendrement et je me décolle d'elle pour m'approcher du parc et aller voir le bébé. Je la regarde, alors qu'elle recommence a sangloter un peu. Je devais lui faire peur. Je ne te ferai pas de mal... poussin. C'était à mon tour de verser des larmes. Ma propre fille avait peur de moi. Je glisse ma main dans le parc, doucement et je viens toucher son pied. Je sens son regard dessus ma main et puis, elle éloigne son pied. Je ferme les yeux et je me recule. Une autre fois alors... Je retiens mes larmes, je savais que je devais pas être là pour elle, c'était une évidence que j'étais un inconnu à ses yeux, pas son père. Je vais me poser sur le fauteuil.

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La fin est si proche

Lily-Rose voyait bien qu’il doutait de lui, mais ce n’était pas à la première approche que l’osmose allait se faire. Elle le regardait faire, elle était émue qu’il voulait faire des efforts. Elle ravala ses larmes et elle lui dit : « Je sais que ce n’est pas facile pour toi et pour elle, mais je sais que ça va le faire. Elle est comme toi, sauvage et rognon. ».

Le court contact entre eux, joue contre joue lui donna des frissons dans tout son corps et cette sensation apaisait doucement son cœur. Son cœur avait repris un rythme normal. Elle voulait rester comme ça pendant un long moment. Elle passa une main dans les cheveux d’Aron, elle était contente qu’il puisse apprendre à connaître leur enfant. Elle avait des larmes de joie qui coulaient le long de ses joues. Elle les aimait tellement tous les deux, qu’elle ne se voyait pas faire sa vie sans l’un des deux. Elle le prit dans ses bras pendant un long moment, elle avait que cela dure pendant un long moment. Elle se retira et lui dit : « Oui essaye, mais ne te résigne pas tout de suite. Elle et toi avez besoin de temps. ».

Elle regardait le jeune homme s’approcher de leur enfant, elle était tellement contente de voir cette scène. Elle espérait que cela allait bien se passer, c’était compliqué pour tous les deux, ils avaient beaucoup de temps à rattraper. Elle voyait Aron pleurer, elle s’approcha de lui, mais elle le vit se reculer. Elle avait mal au cœur pour lui. Elle savait que la petite avait fait une crise peu de temps avant. Elle alla prendre Lizéa et la serra contre elle, elle se posa sur les genoux d’Aron. Elle prit la main du jeune homme et lui dit : « Caresses lui doucement, tu verras qu’elle va te sourire, elle a besoin que tu sois sûr de toi et tout ira bien. ».

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C

'est sur que ma fille ne me verra jamais comme son père, parce que j'ai loupé beaucoup. Et maintenant, la voilà à me confirmer que j'étais sauvage et rognon... je n'étais pas sauvage ni rognon... je suis méfiant, c'est pas pareille, c'est pas ma faute si j'ai pas eu le droit à de l'amour dès ma naissance. Lily aimait me rabaisser, ça je le sais. Je n'ai aucune qualité, en tout cas, si j'en ai je les connais pas, parce qu'on ne voit que mes défauts. Je n'avais pas bronché, je n'avais rien dit sur cette méchanceté qu'elle disait sur moi, j'étais juste aller vers le bébé, mais elle n'a pas voulu de moi. J'ai donc abandonné et je m'en suis retourner sur le fauteuil. C'est Lily qui a voulu que ma fille et moi n'ayons aucune complicité et aucune osmose, il n'y aura jamais d'osmose. Et la voilà à s'asseoir sur mes genoux avec le bébé, qui sanglotait faiblement dès qu'elle me vit trop près d'elle.

Comment je peux être sur de moi? Je ne l'étais pas, je ne pouvais pas l'être, pas comme ça. Je suis encore trop sur les nerfs, je me force, parce qu'elle veut que je le fasse. Je ferme les yeux et je m'enfonce le plus profondément dans le fauteuil. Je ne peux pas, je suis désolé, elle a peur de moi, elle ne veut pas que je la touche, et je la respecterai. Au moins, j'ai ça comme qualité, le respect... Et dès que je cesse de regarder le bébé, elle cessa de sangloter et se blottit contre sa maman.

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La fin est si proche

Lily-Rose était mal que Lizéa n’acceptait pas que son père puisse la caresser. Elle avait les larmes aux yeux, elle était tellement mal pour Aron. Elle savait qu’il souffrait de cette situation autant qu’elle, elle avait envie d’être une « vraie famille ». Ils leur faillaient du temps à tous les deux, elle caressa la joue de Lizéa. Elle lui chantonnait la chanson qu’Aron lui chantait quand elle était triste. Elle était tellement heureuse entourée des deux personnes qu’elle tenait le plus au monde. Elle savait qu’Aron était nerveux et que la petite le ressentait. Elle alla poser la petite qui était en train de s’endormir, elle la posa dans son parc. Elle regarda Aron dans les yeux et elle lui dit : « Tu es tellement nerveux qu’elle le ressent. Je sais que c’est facile à dire, mais essayes de lâcher prise ou chantes lui une berceuse. Elle a besoin qu’on soit calme quand on la tient. ».

Lily avait remarqué qu’il avait été vexé quand elle avait parlé de ses défauts. Elle caressa la joue de son amour et colla son front contre celui d’Aron : « Tu n’as pas que le respect comme qualité. Je sais que je suis franche, mais tu sais que c’est impossible de me changer. Et puis elle est aussi capricieuse que moi. Elle est aussi exclusive que moi. Aron, tu es l’homme parfait pour moi et tu sais, je l’ai su la première dois qu’on s’est embrassés quand j’avais quinze ans.. ».

Elle avait eu un coup de foudre pour lui, elle l’aimait certainement d’un amour imparfait. Mais l’amour qu’elle ressentait pour lui était parfait. Ils étaient deux personnes qui avaient souffert dans leurs vies personnelles.

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e deviens moins nerveux quand elle éloigna le bébé de moi. Mon coeur se remit à battre normalement. Je l'entendis chantonner cette berceuse que je n'avais pas chanté depuis des années... j'en ai même oublié les paroles. J'en ai profiter pour me lever du fauteuil quand elle quitta mes genoux pour aller mettre le bébé dans son parc. J'avais même de la misère à prononcer le prénom de ce bébé, tellement qu'il ne me plaisait pas pour mon enfant. Et puis elle m'aime pas donc, je n'ai rien à redire. Je me dirige vers la porte de sortie de la suite, j'ai essayé, mais ça n'a pas marché et tout ça n'est même pas de ma faute. Je me retourne pour la regarder. Rien ne sera plus pareil entre toi et moi... ses 15 mois d'absences c'est la goute qui a fait déborder le vase. Même si tu le regrette, même si tu t'en veux de m'avoir mis de côté, c'est moi qui en souffre le plus, parce que toi, tu as été là pour elle depuis le jour tu as su que tu portais mon enfant et ce jour là tu as décidé que je serais un inconnu pour elle et no un père. Tu t'imaginais surement que ça aurait été facile les retrouvailles entre nous trois, mais non... tout à changé, je t'aime, mais ça restera avec cette rancune et cette tristesse en moi. Ce ne sera pas facile comme tu dis, si ça se trouve, ça ne marchera jamais, parce que je suis nerveux de naissance... pas ma faute. Je pose ma main sur la poignée. Tu souffres, mais surement pas autant que moi et ni plus, ça c'est une certitude. Moi aussi je suis capable d'être franc dans cette histoire.

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**Messages :** 44 **Date d'inscription :** 05/07/2018 **Age :** 36

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Lily-Rosa savait que rien n’allait être comme avant, mais elle avait que leur relation soit comme avant malgré tout. Elle passa une main dans ses cheveux et lui dit : « Je sais que rien ne sera comme avant. Je sais que tu es déçu par mon attitude et tout ce que tu as raté, mais elle et moi, on a besoin de toi. Tu as besoin de nous aussi, je sais que tu as envie de retourner dans la rue. Mais je refuse cela pour toi, car tu ne mérites pas d’être dans la rue. Tu mérites des gens qui sont là pour toi. Je ne veux pas te perdre à nouveau. J’ai porté ton enfant pendant neuf mois, même si tu n’étais pas avec moi, tu étais dans mon cœur et mes pensées. Je veux être la femme de ta vie, même si cela va être compliqué. Je t’aime plus que tout au monde Aron Lucas Anderson. Je veux que tu fasses partie de ma vie et celle de Lizéa. Je veux avoir une vie de couple et famille avec toi et personne d’autre. Je ne suis pas loin d’être la femme parfaite, mais je t’aime tellement que ces quinze mois sans toi ont été une torture que je ne veux plus avoir à ressentir. ».

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e soupire, elle a beau essayer de me convaincre, ça ne marche pas. Vous avez pas besoin de moi, la preuve, elle ne veut pas de moi et tu as bien réussis seule pendant 15 mois, pourquoi ce serait différent maintenant? Et puis, je serai mal à l'aise de vivre avec toi après toutes ses années dans la rue. Me faire vivre par toi, je veux pas ça. Tu ne pars plus, alors tu sais où je crèche, tu auras qu'à venir me voir quand tu en auras envie, alors tu ne me perdras pas... c'est jamais moi qui a fuis, et tu le sais très bien. C'est moi qui te perdais chaque fois, pas l'inverse, toi tu l'as toujours fait par choix, si non tu m'aurais toujours amener avec toi, qu'est-ce que ça t'aurais couter? Rien et tu le sais très bien, pourquoi ça changerait aujourd'hui de me garder avec toi? avant ça te dérangeait pas d'être loin de moi. Je suis fait pour être dans la rue et tu le sais très bien. Je baisse le regard. J'ai besoin d'adaptation... c'est si rapide pour moi... j'ai sauté pleins d'étape et... je n'ai pas eu d'éducation comme tous les enfants normaux en ont eu. Je ne sais pas être un parent... je suis désolé. Je suis pas parfait non plus et je ne sais pas si je suis prêt à une vie de famille, malgré l'amour que je te porte...

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Lily avait beaucoup de mal à le laisser comme ça, elle l’aimait tellement. Elle avait qu’il puisse changer d’avis. Mais elle savait qu’elle avait beau dire des choses, il n’allait pas changer d’avis. Ils étaient tous les deux têtus l’un comme l’autre. Elle passa une main dans les cheveux de l’homme qu’elle aimait et elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres et elle lui mordilla la lèvre inférieure et elle se retira : « C’est dur pour moi de te savoir dans la rue, j’ai envie de goûter tes lèvres tout le temps. ».

Elle se colla contre lui, elle se sentait en sécurité. Elle ne laissait pas des mots tendres qu’il lui disait, quand il était comme ça, elle savait qu’il était sincère comme elle l’était avec lui. Elle savait qu’il avait besoin d’adaptation. Elle était prête à tout pour lui, elle ne voulait pas le brusquer, mais elle avait besoin de savoir s’il était prêt à changer ses habitudes pour elle. Elle l’embrassa à nouveau et elle regarda : « Je comprends, mais je veux que tu comprennes que je veux te sortir de la rue. Tu n’as pas ta place là-bas. Même si tu crois que ce n’est pas ta place, mais c’est faux. Tu as besoin de voir autre chose, car tu mérites plus que ça. Essaye de me comprendre un peu. »

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e rougis, alors que je la savais si protectrice envers moi et qui suis si méfiant envers la vie qu'elle veut qu'on mène ensemble. J'ai si peur que ma vie d'itinérant me manque, si peur de m'ennuyer entre 4 murs. Je me sentirais comme un enfant sauvage qui intègre la civilisation... c'est exactement ce qui va m'arriver pourtant. Si on a pas voulu de ça pour moi avant, pourquoi ce serait maintenant? À cause de ce bébé dont je n'aime pas le prénom, jamais je ne le prononcerai. Ce bébé qui a peur de moi, qui ne m'aime pas. C'est comme ça que je le ressens, c'est comme ça que je le vois. Je lâche la poignée de porte. Je te comprends parfaitement, mais c'est toi qui ne me comprends pas...Je te dois tellement d'argent que je ne sais pas si je vais réussir à te rembourser un jour. Et... je ne veux pas être sortie de la rue... j'ai si peur à cet inconnu qu'est... une maison, une vie normal en soit. Je ne saurais d'aucune utilité, je n'ai aucun diplome pour me permettre de travailler. Je ne sais pas conduire une voiture, m'occuper d'un enfant, tenir une maison... je ne sais rien faire. Je n'ai pas eu de famille, de parents pour m'aider à tout ça une fois adulte. On m'a juste éduqué pour me mettre à la rue ensuite, alors ma place est à la rue Lily et tu le sais très bien. Je soupire et retourne m'asseoir dans ce fauteuil. Je pouvais entendre le bébé faire des gazouillis dans son parc. Je me passe une main dans les cheveux. Je vais rester cette nuit, mais demain matin... à l'aube je serai partie. Mon regard était sur ce bébé qui jouait avec ses pieds dans son parc. Le coeur blessé de ne pas être un père en ce moment et cette envie de fuir. Je n'étais pas à l'aise dans cet hôtel, j'avais encore dans mon esprit ses regard haineux des gens de le vestibule de l'h^tel de tout à l'heure...

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La fin est si proche

Lily-Rose regardait Aron, son cœur le comprenait, mais son esprit refusait qu’il parte à nouveau dans la rue. Elle savait bien tout ça, mais elle l’aimait et quand on aimait une personne comme elle l’aimait elle refusait ce genre de chose. Elle ne voulait pas tout, elle savait quasiment tout de lui. Elle n’avait jamais eu de pitié pour lui, elle voulait bien lui apprendre tout ça. Comment allait-elle lui dire ça quand le braquer. Elle soupira en silence, car elle souffrait énormément et elle lui dit : « Je te comprends parfaitement… Mais j’ai envie de t’apprendre tout ça… Tu ne me dois rien du tout, car j’ai fait ça avec mon cœur et par amour pour toi… Tu peux comprends que pour moi cet argent ne compte pas comparer à toi… ».

Elle le regardait s’avancer vers la petite qui était en train de se réveiller, la petite tendait le pied à Aron. Lily se mit à sourire, elle s’approcha de l’homme qu’elle aimait et lui dit : « Vas-y réessaye, je crois qu’elle veut faire le premier pas. ». »

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e secoue la tête d'un non, quand elle me demanda de réessayer avec le bébé et je m'en retourne sur le fauteuil. J'enfouis mes mains sur mon visage. Ok... je vais essayer, mais je ne promets rien... Je parlais évidement de vivre avec elle quelques temps. et si ça ne fonctionne pas, je m'en irais. Je ne parlais pas du bébé, pour le bébé c'était trop tard, j'aurais jamais une complicité avec cette enfant à qui je suis un inconnu. Je ne m'en approcherai pas. Si je reste, c'est juste pour Lily-Rose, parce qu'elle le désir et essaie de se racheter. Parce que je l'aime et qu'elle me manque tellement quand elle n'est pas près de moi dans la rue. Mais je suis têtue, je lui en veux tellement que je crois avoir chercher à la punir de la pire des façon. En lui retirant ce qu'elle désir de moi, une vrai vie avec elle. Je la regarde. Mais tu vas devoir faire avec l'idée que je sois distant... avec elle. C'est pas à moi qu'elle faisait se sourire et tendait ce pied... mais à sa maman.

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La fin est si proche

Lily-Rose le regardait avec douceur, elle savait parfaitement que ce n’était pas pour elle, car Lizéa tendait ses bras quand elle voulait l’attention de sa mère. Comme il refusait son attention, elle recommença à jouer avec ses jouets. Lily la mit en position assise pour que Lizéa puisse atteindre ses autres jouets. Puis elle s’avança vers Aron, elle savait qu’elle devait aussi faire des efforts. Mais comme toujours, elle était bien trop fière pour se l’avouer. Elle se posa sur ses genoux, elle déposa sa tête sur son épaule et elle versa des larmes de plus en fortes. Elle était tellement silencieuse que Lizéa et Aron ne l’entendaient même pas. Elle avait juste envie d’avoir de l’affection de la part de cet homme qu’elle considérait comme l’homme de sa vie. Elle était prête à tout pour ne plus le perdre, elle se sentait mal.

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e me rends compte que je suis pas bien important pour ce bébé. Elle se remet à jouer quand elle a vu que je l'ignorais. Je suis pas comme ça moi, je ne suis pas sauvage... je ne suis pas rognon, je suis triste et perdu, c'est tout. Je me suis sentis tellement mis à part de tout ça.

Voilà Lily à venir s'asseoir sur moi, comme elle l'a toujours fait par le passé. Je viens la serrer tendrement contre moi. Et je pose mon menton sur sa tête, mon regard plongé sur le bébé dans son parc. Je caresse le dos de mon amour. Cette étreinte m'a manqué... Je vis le bébé lever les yeux vers le son de ma voix. Cette petite ne devait pas avoir l'habitude d'entendre une voix d'homme dans sa vie. Je viens embrasser le creux du cou de Lily, comme je le faisais pour l'apaiser. Il y avait eu un énorme vide en mois pendant ses 15 mois d'absence. Elle m'avait abandonné et la raison, m'a tué et m'a rendu encore plus méfiant.

Je soupire doucement, gardant mon regard sur le bébé. Tu vas te trouver une maison maintenant? Je ne suis pas à l'aise dans cet hotel... La petite me fixait, comme ci elle était sur le point de pleurer, je détourne donc le regard.

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La fin est si proche

Lily restait dans cette position, elle savait qu’elle devait rester comme ça. Elle continuait de pleurer en silence, elle évitait de renifler pour ne pas se faire entendre. Elle passa une main dans ses cheveux, elle savait trop bien qu’il allait apprécier. Elle n’avait pas envie de parler, elle ne voulait pas dire de bêtises. Elle sentait que les larmes continuaient de couler le long de ses joues. Aron avait l’air d’apprécier aussi cette position. Comment ne pas apprécier ce genre de bonnes choses, elle se sentait à la fois heureuse et triste. Elle regardait aussi Lizéa qui était toujours en train de jouer, elle avait tellement changé depuis ces dernières semaines. Elle ferma les yeux et elle rêvait du passé, elle repensait encore et toujours à la fugue qu’elle avait fait par amour pour lui. Elle ne savait pas comment faire pour qu’il puisse un jour lui pardonner. Elle se sentait en sécurité avec cet homme qui lui avait fait découvrir l’amour dans tous les sens du terme.
Aron lui parlait de trouver une maison, elle sentait qu’il faisait un effort de son côté. Elle fit juste un petit « oui » de la tête. Elle ne voulait pas montrer qu’elle continuait de pleurer, elle avait vraiment honte d’elle.

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Aron & Lily-Rose
La fin est si proche

J

e ne savais plus quoi faire, juste la laisser se calmer j'imagine, ou profiter de cette étreinte entre nous. Je l'aime tellement, mais j'ai une telle rancune envers elle maintenant. Tout va être difficile et si différent maintenant entre nous. Elle vit dans le luxe et moi dans la rue, c'est si contradictoire...

Je viens caresser son dos sous son haut et je viens la serrer plus contre moi. Je t'aime si fort que j'en ai si peur, j'espère que tu t'en rends compte Lily. Je viens prendre son visage pour qu'elle me regarde, je caresse ses joues et puis je lui offre mon doux sourire aimant, celui qu'elle aime tant de moi. Je viens l'embrasser avec amour, mon premier baiser à elle depuis son retour et je pose mon front contre le sien. Tu me manques tellement tu sais, mais j'ai si peur pour nous si tout change maintenant. Si j'accepte cette vie que tu veux m'offrir... Je ferme les yeux et viens de nouveau la serrer contre moi.

WILDBIRD

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La fin est si proche

Lily-Rose ressentait enfin de l’affection de la part de l’homme de sa vie. Elle savait qu’elle n’aurait plus la même relation avec lui. Ils étaient maintenant parents. Depuis ces quinze mois, les choses avaient changé, elle l’avait fui encore et toujours. Ce n’était pas par manque d’amour, mais, car elle l’aimait trop beaucoup trop. Elle était tellement heureuse de le sentir enfin proche d’elle, quand elle sentit la main d’Aron contre sa peau. Elle fut prise de frissons tellement agréables qu’elle se calmait d’un coup. Et il lui disait qu’il l’aimait, elle regardait dans les yeux, elle était tellement heureuse d’être avec cet homme. Elle était tellement heureuse de partager enfin ce genre de moment avec lui, bien que tous les opposent, ils s’aimaient plus que tout au monde. Elle profita du premier baiser qui était à l’initiative d’Aron, elle prolongea avec la langue. Il déposa son front contre le sien. Elle se mit à sourire et elle l’écoutait parler. Elle lui répondit : « Toi aussi, tu me manques tellement Aron, je sais que ça te fait peur… Moi aussi, j’ai peur, mais je sais qu’à deux on sera plus fort, car l’amour est plus fort que tout. J’accepterais ta décision quoi qu'il arrive , tu le sais … Tu comptes tellement à mes yeux si tu savais comme je tiens à toi mon Amour. » .

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» aron & lily-rose ❊ because you & me it's complicated
» Lily-Rose Emily Washington ❊because my life is complicated
» Lily-Rose Emily Washington ♥ Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n'aura que l'âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme...

La fin est si proche [F. Lily]

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